Soyez patient en trading
« Je recherche sur les marchés un consensus que le marché ne confirme pas. J’aime savoir que de nombreux traders vont se tromper » Bruce Kovner
Avant même d’envisager un positionnement, j’aime étudier le consensus dominant. Si ce dernier n’est pas confirmé par les cours boursiers, le marché est probablement en train de se retourner. La convention dominante change et un trader qui décèle ce changement pourra en tirer profit.
Un bon trader sait attendre patiemment le meilleur moment pour se positionner. Les opportunités viendront à lui et résulteront des erreurs commises par les autres opérateurs. Le bon trader s’occupe essentiellement de sa défense et n’hésite pas à saisir les opportunités dès qu’elles surviennent.
Mais une bonne défense ne signifie pas l’inertie. En effet, parfois la meilleure défense est l’attaque : le général qui n’ose pas attaquer sera repéré par l’ennemi qui mettra à jour sa peur et l’utilisera à ses dépens.
Attaquer quand les probabilités sont favorables
« S’il y a quelque profit à espérer en vous mettant en mouvement, faites marcher votre armée ; si vous ne prévoyez aucun avantage, tenez-vous en repos ; eussiez-vous les sujets les plus légitimes d’être irrité, vous eût-on provoqué, insulté même, attendez, pour prendre votre parti, que le feu de la colère se soit dissipé et que les sentiments pacifiques s’élèvent en foule dans votre cœur. N’oubliez jamais que votre dessein, en faisant la guerre, doit être de procurer à l’État la gloire, la splendeur et la paix, et non pas d’y mettre le trouble, la désolation et la confusion » Sun Tzu
L’objet de la bataille est de remporter la victoire et non d’assouvir son désir de vengeance. Le trader ne doit pas ouvrir une position en vain et il ne doit rentrer sur un titre que si l’avantage potentiel est largement supérieur à la perte tolérée. Les grands traders sont comme les grands généraux :
- Ils ne s’engagent pas s’ils ne sont pas convaincus que la victoire est à leur portée.
- Ils savent économiser les forces de leurs troupes et ne passent à l’offensive que si l’intérêt est réel.
